Proxy : Intermédiaire entre votre browser (Netscape
par exemple) et Internet. Le browser demande au proxy les pages
qu'il veut récupérer, et ce dernier se charge
d'aller les chercher sur internet et renvoie la réponse au
browser.
http : hyper text transfer protocol : langage utilisé sur
internet pour transferer les pages html.
filtrant : Permet de censurer certaines pages ou de les modifier
avant qu'elle ne soit affichées dans le browser. Permet aussi
d'empêcher que certaines informations personnelles ne soit
diffusées sur internet.
b. Intérêt
Censure : il est possible de filtrer les urls contenant sex,
xxx ou autres.
Accélération du chargement des pages : Les
pages html contiennent beaucoup d'informations inutiles
(publicités en particulier). Ne pas les
télécharger
permet de gagner un temps précieux, en particulier si l'on
a un accès internet par l'intermédiaire d'un modem,
dont le débit est généralement assez lent.
Non diffusion d'informations personnelles. Il est possible de
filtrer toutes les informations envoyées par votre browser vers
les sites internet, pour éviter par exemple que celui-ci
n'envoie votre nom ou toute autre information personnelle.
Afficher toutes les informations que votre browser échange avec
l'extérieur.
NB: le filtre agit ici sur l'url (nom de la page), mais pas sur son
contenu. Ceci cependant est suffisant dans un premier temps car
l'url reflete souvent le contenu de la page.
Configuration
Toute la configuration de SwiftSurf se fait au moyen du fichier de
configuration (swift.conf par défaut). Les commentaires commencent par
le symbole # et s'étendent jusqu'à la fin de la ligne.
Les options sont :
port : port sur lequel le proxy tourne.
nextProxy : Si les requêtes doivent être
redirigées vers un autre proxy, donner son nom et le port sur
lequel on se connecte (ex : www 8080).
noProxy : Utile seulement si useProxy est activé : indique une
liste de serveurs auxquels on peut accéder directement (ie sans
utiliser le proxy suivant). Un item de cette liste peut contenir des
caractères jokers (* ou ?). Cette liste doit se terminer par end.
forbiddenUrl : debut de la liste des urls a interdire : Un item de
cette liste peut contenir des caractères jokers (* ou ?). Ces urls
seront remplacées par une image de votre choix. Cette liste
doit se terminer par end.
allowedUrl : début de la liste des urls autorisées :
si ce champ existe dans le fichier de configuration, seules les urls
qui correspondent à l'un des éléments de la liste
sont affichées. Les autres sont traitées comme les
"forbidden". Par défaut, toutes les urls sont autorisées.
forbiddenHeader : début de la liste des headers http qui
sont interdits. Tout header qui coincide avec un élément
de cette liste est supprimé. Ceci est un moyen efficace de
s'assurer par exemple qu'aucun cookie n'est utilisé.
stats : entier indiquant quel niveau de statistique est
désiré : 0 signifie rien, 1 signifie afficher toute les
urls demandées en indiquant si elles sont acceptées ou
refusées.
debug : indique le niveau de debug souhaité (entier
positif). 0 signifie qu'il ne faut afficher aucune information de
deboguage. Si vous voulez me signaler un bug, merci de m'indiquer
l'output du programme avec debug 2.
request : permet d'afficher tout ou partie de la requête
envoyée au serveur. Le nombre indiqué est la somme des
entiers suivants : 1 si l'on veut afficher la ligne de commande (qui
contient le nom de l'url), 2 pour afficher les headers et 4 pour
afficher le contenu (method POST).
answer : permet d'afficher tout ou partie de la réponse
renvoyée au browser. Le nombre indiqué est la somme des
entiers suivants : 1 si l'on veut afficher la ligne de commande (qui
contient le code de retour), 2 pour afficher les headers et 4 pour
afficher le contenu (le document demandé).
answerGIF : donne le nom d'une image qui sera celle renvoyée en lieu
et place de la page interdite. Si cette ligne est absente, une image
unie noire sera renvoyée.
Télécharger le
code source.
Apres désarchivage ("tar zxvf swiftsurf.tar.gz" sous
Linux), la compilation se fait dans le répertoire swiftsurf
avec la commande "make". Il est indispensable d'avoir un compilateur
ocaml correctement
installé.
Télécharger une version précompilée (l'exécutable est swift.opt)